L’écoulement de Hagen—Poiseuille à travers un tuyau cylindrique fixe est linéairement stable à tout nombre de Reynolds. De même, l’écoulement dû à la seule rotation du tuyau autour de son axe ne devient jamais instable. En revanche, la combinaison de ces deux effets (écoulement axial avec rotation solide) conduit très facilement à des instabilités linéaires, pour des valeurs du nombre de Reynolds plus petits que 100 (Pedley 1969). Plus récemment (Fernandez-Feria & del Pino 2002), il a été trouvé que cette configuration devient aussi absolument instable pour des nombres de Reynolds tout aussi faibles. Ici, nous nous intéressons aux fluctuations d’amplitude finie qui
résultent de ces instabilités. Ce travail a commencé lors de ma dernière visite chez Rama Govindarajan à Bangalore et nous espérions le conclure lors de sa venue à l’ÉCL ce mois-ci - mais les impondérables diplomatiques en ont décidé autrement...