Le climat de la Terre dépend en grande partie des échanges énergétiques entre les masses d’eau chaudes et froides de nos océans. Afin de prédire et comprendre les variations de notre environnement, les océanographes et les météorologues simulent numériquement ces échanges. L’efficacité de mélange qui quantifie la part d’énergie cinétique turbulente qui sert à mélanger les masses d’eau, est un paramètre clé. Ce paramètre est actuellement fixé à 0,2 mais de récentes études ont démontré que cette valeur dépendrait des conditions d’écoulement. Afin d’étudier le spectre des variables qui influent sur l’efficacité de mélange, nous avons mis en place un dispositif expérimental simple composé d’une cuve séparée en deux réservoirs contenant chacun un fluide de densité différente. Le retrait de la séparation génère deux courants de gravité de directions opposées et un bilan énergétique permet le calcul de l’efficacité de mélange. Les derniers résultats de cette expériences ainsi qu’une vue générale de la thèse qui contient ce projet seront présentés.